lundi 26 mai 2008

Naran Tuul, départ


Un petit coucou juste avant de partir, il est 11h et nous venons de boucler nos sacoches, ce matin il fait beaucoup plus frais qu'hier, tant mieux pour le voyage c'est plus confortable.

Vent frais force 3-4 tendance nord ouest. On a bien dormi, on a bien mangé, hier grand progrès: on a réussi à faire fonctionner le dictaphone
portez vous bien A +
biz nous



Nous avons rendez-vous à 14 heures au marché Naran Tuul, appelé aussi « marché noir » ou « marché des voleurs », où se trouve la principale gare routière d’UB.
Il neigeotte, ça pince un peu, je me réchauffe l'intérieur en mangeant des brochettes de mouton bien grassouillettes. Martine essaie de nous garder de la place dans le fourgon, ce qui ressemble de plus en plus à une foire d'empoigne: le plus têtu gagne, on apprend doucement.
Nous partons à 20h00, après plusieurs chargements et déchargements du fourgon UAZ, en particulier pour confectionner une quatrième banquette de fortune avec des bagages des installés en guise de siège, appuyée à la double porte arrière; du grand art! Nos vélos se sont retrouvés perchés au-dessus du mètre de bagages savamment disposés sur le toit, ça va ils ont l'habitude.
Au cours de la première nuit, nous nous demandons clairement si nous allons jusqu’au bout ou si nous descendons à la prochaine ville, du côté de Bayankhongor, à environ 500 km d’UB, tellement le confinement, le mal aux fesses, les bouffées de claustrophobie , nous prennent aux tripes . Nous résistons avec brio, il faut dire bien encouragés par l’exemple de nos covoyageurs, tellement calmes et résignés !
Nous sommes très impressionnés par la capacité d'endurance de nos compagnons de route, ce quelque soit leur âge, à ces conditions de transport à la limite du supportable au regard de nos habitudes de confort, de luxe quotidien.

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