dimanche 22 juin 2008

Autoroute du sud ...




Nous partons après une nuit très ventée et pluvieuse ; le ciel se dégage, la piste descend vers, et oui, une gargotte, en face de l’entrée officielle de la réserve du « Khar Uus Nuur », le lac aux eaux noires .
Martine en campagne (éléctorale)

Nous faisons une pause , thé, gâteaux, chocolat, avant de poursuivre dans des dispositions plus optimistes. Sachant qu’il y a encore 60 bornes pour atteindre Khovd, et que ça va monter tout le temps, nous sommes inquiets de l’état de la piste, et heureusement surpris : quand on pédale, le vélo avance, ce qui n’était pas toujours le cas la veille.
Mais comme un plaisir ne vient jamais seul, et que nous longeons le fameux lac vu ci-dessus, c’est envahi de moustiques et de mouches. Et comme nous avançons à 5 km/heure sur ce faux-plat ascendant, les moustiques ont largement le temps de nous rattraper et de nous piquer le visage, les mains les avant bras, les chevilles. On avance comme on peut, mais ça gueule assez fort dans le peloton contre ces saloperies de bestioles, avec des qualificatifs qui ne sont pas encore dans les dictionnaires d’argot.
Plus tard nous passons un col qui nous met à distance du marécage et ça va beaucoup mieux sans les moustiques. Sur notre lancée, nous envisageons d’être à Khovd le soir. Belle lumière, montagne sur 360 degrés. Dommage que les moustiques aient gâché la moitié de la journée.


Dix bornes avant Khovd, une bonne petite pluie d’orage nous rafraîchit les idées, juste avant l'arrivée à l'Övöö qui surplombe la ville, juste en-dessous de nous. La séquence émotion de la fin de ce grand tour, nous fait retarder le moment de la descente sur le ruban de goudron bien lisse qui va jusqu’à la ville. Notre pause à l'Övöö est gâchée par les occupants alcoolisés d'une série de gros 4x4 ; ils se paient notre tête, ce qui leur vaut une engueulade avec Martine. Nous arrivons dans la ville, contents d’arriver, déjà nostalgiques de tout ce que nous laissons, en direction l’hôtel « Buyant » déjà visité trois semaines plus tôt, les autres étant plus chers et plus miteux. Nous sommes, comme chez nous, reconnus. A nous la grande vie pendant trois jours, jusqu’à notre départ en avion si tout fonctionne comme prévu.

Khovd, billards au marché


Mosquée de carton pâte ?

1 commentaire:

guillaume de rubrouck a dit…

Bonjour de Rubrouck !

Vos photos sont magnifiques et nous émeuvent beaucoup...
Elles nous donnent une envie immense de repartir...

N'oubliez pas de faire trois petits tours autour des Ovoos ! (sens des aiguilles d'une montre) et ajouter des pierres...

à bientôt de vous retrouver sur ce blog que nous pensions (bien à tort) en panne vu le manque de moyens de communication dans l'Altaï.

Bayartaa !
régine & éric
et ... Guillaume de Rubrouck !

PS : nous avions eu de vos nouvelles par Altan