La pause est aussi gastronomique et incontournable: nous attaquons une série de buzz dans la première guanz qui se présente. Martine se fait expliquer la fabrication et participe à leur confection sous les rires des cuisinières du cru.
Tout fonctionne, nos billets sont réservés, l’interlocutrice parle anglais, comprend ce que je lui raconte et réciproquement, les affaires de Julie prennent bonne tournure : fin de stage, fin de cours, derniers oraux. Ca nous remet la tête à l’endroit et le vélo dans le bon sens, pour les 100 bornes restantes sur « la » grande piste, chargés de 18 litres de flotte pour ce dernier morceau de bravoure. Nous ne perdons pas notre temps à attendre un hypothétique camion pendant un ou deux jours.
Les premiers 40 km sont éprouvants : la tôle ondulée alterne avec le sable ou inversement, et vent nord-ouest de face, ça casse le moral. En plus, cette grande piste centrale est doublée par une multitude de pistes secondaires sur plusieurs kilomètres de largeur, et dans ces conditions, remarque Martine, où est-ce qu’on campe si on ne veut pas se faire écraser, sachant que les camions modernes et autres 4x4 roulent plutôt vite sur ce terrain désert. Remarque préoccupante .
Vers 17h après 50 km dans les pattes, nous visons la ligne téléphonique qui longe la vallée, trouvons un petit bouquet de buissons de 50 cm de haut, suffisants pour nous mettre à l'écart du passage des véhicules et nous installons notre campement sur ce terrain pas accueillant, mais face à un coucher de soleil superbe .
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