dimanche 22 juin 2008

Khovd - city

Les affaires avancent bien. D’abord nous dormons, puis nous mangeons toute la journée, nous sommes complètement claqués et ne pensons qu’à ça. Ici nous pouvons nous laisser aller sans restrictions .Tous les prétextes sont bons pour un nième petit déjeuner, nième café, un petit paquet de gâteaux par ci, un bout de fromage par-là , en ville, au marché, quelques pommes , des yaourts, une cantine à midi, un goûter, un restau le soir. Ca nous remet en condition opérationnelle. Nous passons le reste du temps au café internet du coin pour passer deux mails et 15 photos, avec des computers qui marchent quand ils peuvent, en attendant lundi matin que les bureaux ouvrent.

Théatre de khovd, vache faisant la queue toute seule, et photo des artistes politiques locaux, qui valent bien les notres

Vestige du communisme triomphant numéro 1

Lundi matin , les affaires reprennent, nous allons retirer plein de sous à la banque en vue de payer les billets d’avion. La guichetière est aussi accueillante que deux portes de prison qui se télescopent, on a l’impression de lui arracher le fric de la poche sous la contrainte. L’important étant qu’elle nous donne nos sous, nous n’avons pas d’états d’âme .
Ensuite, changement d’ambiance à Aero Mongolia, accueil souriant, poli, la secrétaire se souvient de nous et du coup de téléphone, les billets sont prêts, ça se règle en quelques minutes et quelques liasses de billets, une en dollars, l’autre en tögrög. Nous nous sentons tout de suite beaucoup plus légers.
Billets en poche pour le lendemain matin, nous visitons le musée de la ville, pas déplaisant, et qui serait beaucoup plus attrayant s’il y avait un minimum de traduction et d’explications en langue autre que mongole. Les habitudes de passivité héritées des décennies passées sont omniprésentes, dommage.
Nous visitons la mosquée de Khovd, mosquée de poupée en carton pâte, charmante construction bleu-ciel et jaune citron, et les restes très ruinés de la muraille mandchoue du 18°, du temps héroïque où tout le monde s’entretuait cordialement dans le secteur. Nous faisons un tour des faubourgs de la ville où se désagrègent lentement mais sûrement quelques vestiges des performances industrielles de la fin du siècle dernier, tristes débris en décrépitude totale.
Nous trouvons des cartons au marché destinés à l’emballage de nos vélos pour le transport en avion , et faisons les valises. Pour demain , encore une incertitude : pour le transport des vélos quelle surprise nous guette ?
Petite victoire du jour, nous trouvons des pêches , des bananes et du café soluble, ce qui est un grand événement.

Vestige numero 2 usine désaffectée à voir sous un angle post moderne

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