mardi 24 juin 2008

Arriveé, sale temps sur UB, haut les coeurs

Nous prenons sans encombre ( ! ), en discutant quand même le surcoût de bagages que l’employé veut nous faire payer le double du prix, rien que ça, l’avion Fokker de la compagnie Aero Mongolia, après avoir emballé les vélos sommairement.
A l’embarquement, surprise, nous croisons la petite «kang jaehee»,coréenne qui nous avait donné un coup de pouce à la poste de Khovd pour télécharger nos photos. Elle réapparait, toujours aussi volubile et chaleureuse, elle accompagne le retour de compatriotes coopérants, "missionnaires ?",venus faire un petit tour chez les sous-développés…eh oui, nous avons toujours mauvais esprit.



Le petit ruban en dessous, équivalent local de l'autoroute du soleil, dont nous avons parcouru un petit bout, 80 km, ça suffit

Khar us nuur, le lac aux eaux noires un peu sec, vu d'avion




Nous arrivons à Ulaan Baatar sous la pluie. Pendant la moitié du vol nous avons pu regarder le paysage , désertique et parsemé des lacs qui traversent le pays, de Khovd jusqu’à Tosontsengel, lacs plus ou moins desséchés et rétrécis par rapport aux données des cartes pourtant pas bien vieilles (2003 et 2006 ). Ca sèche, ça sèche.
Nous arrivons à la guest-house en taxi, histoire ne pas finir la journée couverts de boue, étant donné l’état de délabrement de la route et sa fréquentation par un trafic dense entre l’aéroport et le centre ville.
Evidemment notre pseudo agent de voyage auto proclamé n’a pas les billets de train, alors qu’il devrait les avoir depuis une semaine, il n’a pas lu notre mail d’hier , il n’a pas non plus la réservation d’hôtel pour Beijing que nous lui avons fait adresser avec son accord. Bref, tout ce dont nous avons impérativement besoin pour faire nos visas chinois, et sur quoi nous nous étions entendus avec lui est sans suite. Pour un prestataire de services comme on dit, c’est très fort. Nous avons une très grosse envie d’aller lui casser la gueule. Depuis qu’il a nos sous, il se fout complètement de nous et du reste. Le cher homme n’a « pas le temps ».
C’est l’anniversaire de Julie, nous l’appelons quand elle est à son stage . Très important .

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