Nous croisons des gamins en train de caresser un poulain et un chevreau, comme nous en avons l'habitude chez nous avec un chien ou un chat; nous les retrouvons plusieurs fois sur le chemin avec leur troupeau. Un chauffeur de camion s' arrête face à nous, prétexte pour lui à se dégourdir les jambes, nous donne du lait en signe de bienvenue, voilà un imprévu comme on aime. Nous mangeons du millet, petite graine discrète qui fait très bien ce qu'elle doit faire: nous rassasier.
Nous campons vers 1600 m, près d’un vieux saule marcotté, qui nous fournit du bois, et nous réchauffe.
Le vent ce soir s'engouffre dans ce vallon étroit, et en plus de la petite laine, le feu est le bienvenu. Nous avons croisé et recroisé plusieurs fois dans la journée un cavalier dans sa del violette, venu nous saluer pendant une pause, étonné de notre présence . Nous avons plusieurs fois croisé ou doublé les mêmes troupeaux et leurs bergers, nous sommes un peu entre nous, presque en pays de connaissance.
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