C’est ça qui nous fait bouger, ça fait partie des meilleurs moments de notre périple .
le père de famille demande à sa fille de nous écrire son adresse
Nous arrivons à Bulgan-hovd , après 50 bornes dans une espèce de delta quasi à sec, à plat, dans le sable. Petite approche de l’extrémité Ouest du Gobi, ça n’a rien à voir avec la montagne, on ne joue pas avec les mêmes enjeux, ni les mêmes outils sur ce genre de terrain.
Petits, petits, sur nos petits vélos …même avec un peu d’eau.
Nous arrivons dans une ville à l’ambiance sordide à 21h00, rien ne bouge, quasiment personne dans les rues. Des petites maisons basses à l’allure miteuse, aucun magasin ouvert, pas la moindre petite gargotte où on peut bouffer une bricole tant soit peu conviviale.
aperçus de l'urbanisme bulganais
Nous trouvons un hôtel du type bloc de béton soviétique, déglingué, pas entretenu, sans électricité, sans douche même rudimentaire,le "Tuschig Hotel".Les chiottes sont au fond de la cour en bas d’un escalier du genre escalier de secours dessoudé et brinquebalant, contrairement à ce que dit la pub qui est faite dans le site de l'aïmag de Khovd, www.gohovd.com , quelque peu optimiste sur les détails de cette nature
La tenancière antipathique, veut gonfler les prix, mais vu le standing nous lui faisons comprendre qu’il n’y aura pas de supplément au tarif que nous proposons. L’invasion de moustiques achève de nous mettre les nerfs en pelote.
Demain à la première heure nous changeons d’hôtel, pour l'hotel luxe à 20.000 tugrug la chambre,le "Tavaan Turuu Hotel", beaucoup plus confortable,mais toujours avec la planche à trous dehors, faut pas rêver.
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